Le chant des innocents
La police se présente sur une scène de crime et trouve une adolescente de 13 ans en train d’asséner des coups de couteau à sa victime, un sourire sadique aux lèvres. Les hommes de loi sont tout autant dégoûtés que déroutés. Ils ne sont cependant pas au bout de leur peine, car le scénario continue de se produire et de nouveaux meurtres sont perpétrés par de jeunes adolescents les jours suivants.
Qu’est-ce qui est le lien entre ces meurtriers ? Qu’est-ce qui les pousse à agir ? Teresa Brusca demande l’aide de son collègue suspendu Vito Strega afin de faire la lumière sur ces homicides et sauver d’éventuelles futures victimes.
Ça se lit hyper rapidement, la majeure partie du texte étant des dialogues. À cela s’ajoutent de très courts chapitres (en moyenne deux pages) et l’on dévore le roman avec plaisir. L’intrigue est captivante, l’écriture efficace, les personnages ont du corps, il n’y a aucune description superflue. C’était presque un sans faute. Cependant, il y a deux petits éléments qui m’empêchent d’affirmer que c’est le cas. Non, ce n’est pas parce que le personnage principal est stéréotypé : il est sombre, tourmenté, a divorcé récemment à cause de la job, vient d’être suspendu en lien avec le décès accidentel de son partenaire et enquêtera tout de même. La maison d’édition a eu la très bonne idée de le décrire ainsi dans le texte de la quatrième de couverture. Donc si ça horripile vraiment un. e lecteur.rice, autant ne pas le lire. C’est en fait que, vers le milieu, les policiers restent aveugles (assez longtemps quand même) à un indice important ET évident. Puis, en ce qui a trait à la fin, à mon avis certains éléments sont un peu trop faciles, trop clichés. Cela dit, Le chant des innocents est la définition même d’un page turner. Le suspense est bien mené et c’est haletant. J’attends avec impatience la deuxième enquête de Strega.
Ça vous tente?
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