Veiller sur elle
Je ne suis pas généralement fan des romans historiques. Mais celui-là m’a beaucoup plu. Notamment parce que l’histoire (avec un grand H) est secondaire aux personnages et que ceux-ci ne sont pas parfaits. Il y a le jeune Mimo Vitaliani, un homme de petite taille. Il deviendra un sculpteur renommé un peu dépravé, dont l’œuvre ultime, La Piéta, sera gardée cachée dans un monastère. Puis Viola, une aristocrate rebelle, anti-conventionnelle, forte et vulnérable à la fois, résolument féministe. Deux êtres qui n’auraient pas dû se rencontrer se croisent au hasard et lient une amitié souventes fois mise à l’épreuve à travers les décennies. À eux se joint une galerie de personnages qu’on aime et qu’on déteste. La fresque historique et sociale dans laquelle l’auteur aborde l’amitié, l’amour, la puissance, le fascisme, le milieu de l’art, la lutte des classes, la religion, les rôles sociaux, s’étend de 1914 à 1986. Grâce à une écriture simple et accessible à tous, on se glisse...