Veiller sur elle

 

Je ne suis pas généralement fan des romans historiques. Mais celui-là m’a beaucoup plu. Notamment parce que l’histoire (avec un grand H) est secondaire aux personnages et que ceux-ci ne sont pas parfaits. Il y a le jeune Mimo Vitaliani, un homme de petite taille. Il deviendra un sculpteur renommé un peu dépravé, dont l’œuvre ultime, La Piéta, sera gardée cachée dans un monastère. Puis Viola, une aristocrate rebelle, anti-conventionnelle, forte et vulnérable à la fois, résolument féministe. Deux êtres qui n’auraient pas dû se rencontrer se croisent au hasard et lient une amitié souventes fois mise à l’épreuve à travers les décennies. À eux se joint une galerie de personnages qu’on aime et qu’on déteste.

 

La fresque historique et sociale dans laquelle l’auteur aborde l’amitié, l’amour, la puissance, le fascisme, le milieu de l’art, la lutte des classes, la religion, les rôles sociaux, 

s’étend de 1914 à 1986. Grâce à une écriture simple et accessible à tous, on se glisse doucement aux côtés des personnages. Le roman contient une ou deux petites longueurs, à peine, presque pas. Avec une grande maîtrise, beaucoup de sensibilité et un suspens bien dosé, Andrea nous les fait rapidement oublier. 

 

Une lecture qui m’a pris par surprise et que je vous recommande pour vous ou vos cadeaux de Noël. 

 

Merci beaucoup à Interforum Canada et aux éditions L’Iconoclaste pour cette belle découverte !

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