Fille de fer
Marie conduit des trains miniers sur la Côte-Nord. Elle n’a pas la vie facile, car seule femme, elle subit les commentaires et comportements hostiles de la majorité de ses collègues qui souhaitent qu’elle démissionne. Mais Marie n’a aucune intention de se laisser intimider.
Une nuit d’hiver, en pleine tempête, le train tombe en panne. Alors qu’elle essaie de vérifier son état, elle se blesse, perd conscience et est secourue par un homme qui l’amène au creux des bois pour la soigner, sans toutefois aviser la compagnie de chemin de fer qui l’embauche.
Sans qu’il s’agisse d’un suspense intense, bien que la tension montre clairement dans la dernière moitié du bouquin, Isabelle Grégoire pique la curiosité de son lecteur en laissant planer une ambiance un brin nébuleuse. Qu’est-ce qui a causé l’accident de train ? Quelle est l’histoire de cet ermite cultivé qui a recueilli Marie chez lui ? Jusqu’où les collègues de la jeune femme iront-ils pour s’en débarrasser ?
Les romans de l’autrice se lisent tous seuls. Les personnages principaux sont toujours bien définis et attachants, les paysages, bien plantés. Les thématiques sociales sont souvent au cœur de ses récits, comme ici à propos de considérations environnementales, de la reconnaissance des territoires autochtones et des enjeux auxquels font face les femmes qui œuvrent dans un milieu de travail majoritairement masculin.
Bien qu’une de mes questions reste sans réponse, j’ai passé un sympathique moment dans l’immensité du Territoire du Nord.
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