American Predator, de Maureen Callahan
Après avoir vu passer les publications de @arret_litteraire et de @rage_de_lire, je me suis rappelé que je l’avais et l’ai extrait du bas d’une pile. Ça faisait deux ans jour pour jour que je l’avais acheté quand je me suis décidée à l’en sortir.
J’en dirai peu, sinon ceci : Israel Keyes est un être hautement intelligent, méticuleux, calculateur. C’est ce qui l’a rendu redoutable. J’en suis restée abasourdie ! On apprend qu’il a traversé et sévit dans plusieurs états, le tout sans se faire prendre ni laisser de traces. C’en est glaçant !
Maureen Callahan raconte l’histoire à rebours, à partir de l’arrestation de Keyes pour l’enlèvement de Samantha Koenig, au gré de ce que le tueur choisit de révéler aux agents de police et du FBI. Elle relate également le cafouillage des enquêteurs et du procureur, le laxisme du système carcéral, et la manipulation totale que Keyes effectuait sur tous. C’est stupéfiant !
Je me demande comment ça se fait que je ne connaissais pas le nom ni les crimes de ce tueur en série. Au fil de la lecture, on comprend un peu pourquoi on n’en a pas entendu parler. Je suis allée le googler après avoir terminé le bouquin, tant ça m’intriguait.
La rédaction loin d’être rébarbative, on embarque dans le récit comme dans un roman. Si tu aimes les true crimes ou les documentaires sur les assassins, American Predator te plaira autant qu’elle t’absorbera.
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