Congé, de Cassie Bérard
Au fur et à mesure qu’on avance, le récit passe de « ah ok.. ? » à « aaah okkkkk !!! » On comprend tranquillement petite info par petite info qu’au moins un drame s’est joué. Malaise ? Consternation ? Un peu tout ça en même temps. J’étais accrochée encore plus qu’au début.
La narratrice, dont on devine l’identité, a un ton que j’ai bien aimé. Elle a un petit quelque chose de cynique qui se prend bien. Tout comme Clémence, que j’ai vraiment appréciée.
Cependant, je suis restée un brin sur ma faim… genre. Il y a beaucoup de descriptions de paysages, de l’historique du village de Mystic, etc. Bien sûr, ça m’a fait penser au travail de world building dans un roman fantastique, fantasy ou de science-fiction. Ici, je me questionne sur la pertinence de telles détails. Au départ, je me demandais où elle s’en allait, quel type de bouquin je lisais. Puis, Cassie Bérard donne lentement un ou deux morceaux du puzzle à la fois et je me suis rendu compte qu’on n’était pas dans un des trois genres littéraires que j’ai nommés. Ainsi, j’aurais préféré qu’on plonge davantage dans la psychologie du personnage que dans l’historique du village et des descriptions de lieux/paysage, de même que d’autres éléments pas nécessairement essentiels à la trame du livre. À mon avis, l’auteure aurait pu développer certaines intrigues plus en lien avec Clémence. J’ai parfois eu l’Impression que tout ne s’amalgamait pas tout à fait ensemble, comme s’il manquait quelque chose.
En bref, bien qu’il y ait plusieurs mystères et filons qui auraient pu être exploités, j’ai bien aimé Congé. Un petit roman qui se lit vite et bien.
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