Vingt-trois jours de haine, Steve Laflamme
C’est décidément un roman addictif qui nous entraîne dans de denses (très denses) intrigues que Steve Laflamme a habilement tissées. On vogue entre le passé mystérieux de Frédérique et sa quête pour faire la lumière sur celui-ci, la quête de l’identité de l’auteur du manuscrit et la résolution des énigmes que celui-ci contient, des meurtres annoncés et de l’identité des victimes potentielles. Ajouté à cela, de la violence et des gens avec des paraphilies. Le lecteur a de quoi se retourner le cerveau pas à peu près!
D’ailleurs, dans un lieu où se déroulent des scènes importantes, plusieurs personnages sont désignés tantôt par leur prénom, tantôt par leur nom de famille et j’ai trouvé que ce n’était pas toujours facile de me rappeler de qui est qui. De plus, les parties sont longues (je parle ici du nombre de pages) avant les scènes en forêt, ce qui fait qu’on peut oublier où on a laissé l’action et qu’on ne se souvient pas nécessairement qui est qui. Heureusement, il y a un tableau qui résume les énigmes et leurs réponses ainsi que les protagonistes qui y sont liés, à la page 289.
Tout ça m’a donné l’impression que le roman était beaucoup plus volumineux et qu’on avait procédé à un élagage. Il me semblait que je manquais de contexte à certains moments. Ce n’est pas dramatique, ça aurait juste été un peu plus limpide.
Des références musicales, littéraires et mythologiques s’entrelacent à l’histoire pour la plus grande joie du lecteur avide de mystères qui ont de la substance.
Si tu aimes les suspenses aux intrigues ficelées et complexes, c’est un bon choix pour toi ! Je te recommande fortement de lire Les agneaux de l’aube, la première enquête de Santinelli et Volta, si tu veux pleinement prendre ton plaisir avec Vingt-trois jours de haine ! Je crois que je vais me la procurer avant d’entamer la suivante, que je souhaite pour bientôt.
Merci beaucoup au Groupe Librex, Libre Expression, pour la lecture.
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