Maquina

Ouais, ben voilà un roman qui m’a plu! 
 
La grand-mère de Luz a tout flambé au jeu et pour comprendre la dépendance qui a causé sa perte, Luz devient préposé aux machines à sous au casino. Au cours de ses rondes, elle remarque une dame qu’elle nommera Madame B. Rapidement, elle développe une obsession pour celle-ci.
 
Ironiquement, Luz, qui cherche à saisir ce qui a avalé sa grand-mère, fait preuve d’une incapacité à percevoir, décoder, accepter les signaux envoyés par Madame B. En dépit de son aveuglement, je n’ai pas trouvé la jeune femme totalement pathétique. J’ai, surtout vers la fin, eu envie d’avoir une discussion avec elle pour lui permettre de voir les choses d’un point de vue plus objectif.
 
Lula Carballo démontre, d’une part, que tout peut constituer une dépendance. Bien sûr, les conséquences négatives sont plus évidentes pour certaines d’entre elles, mais elles laissent toutes des blessures, quelles qu’elles soient. D’autre part, elle expose le côté pervers des casinos, qui font tout pour que les joueurs perdent leurs repères et dépensent toujours plus d’argent.
 
Maquina se lit rapidement non seulement en raison de la disposition du texte composé de très, très courts chapitres (parfois un simple texto), mais surtout parce que j’ai été totalement happée pour l’histoire de Luz et de Madame B.
 
Et que dire de la fin, juste parfaite ! Je ne peux que vous recommander chaudement cette lecture. 


 



 

 

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