Le mal en personne

~~~~~~~ Résumé de l’éditeur ~~~~~~~

 

Condamné à vingt et un ans de réclusion pour le meurtre, assorti de viol et d’actes de torture, de plusieurs jeunes femmes, Tom Kerr purge sa peine.

Lors d’une reconstitution près de la forêt d’Eftanglandet à laquelle il a accepté de participer, il réussit à s’enfuir malgré des mesures de sécurité renforcées.

Manifestement, il a bénéficié d’une complicité. Tout désigne celui que les journalistes ont surnommé « l’Autre » et qui pourrait bien être encore plus dangereux.

William Wisting, qui était responsable de l’opération, va devoir non seulement faire face à une sournoise enquête en interne, mais surtout retrouver au plus vite un criminel d’une espèce à part : un individu mû uniquement par le désir et le plaisir de faire le mal.

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D’emblée, je réponds à ta question : oui, c’est un livre qui s’inscrit dans une série d’enquêtes, et non, on ne sent pas qu’il s’agit d’un septième tome. Il n’y a pas de moments d’incompréhension. Il lit totalement indépendamment des six autres titres. On n’a pas ici le sentiment d’avoir des interrogations en suspens.

De manière générale, il y a un rythme adéquat, de bonnes intrigues et rebondissements. On enchaîne les chapitres rapidement. Puis, près de la 300e page, mon intérêt a diminué petit à petit. Il y avait trop de descriptions de chaque mouvement, on dirait que Horst noie le poisson, que l’auteur s’essouffle un peu. Puis j’ai eu l’impression de savoir ce qui allait arriver. Pas tout le dénouement, mais une partie. Et ce que j’anticipais s’est produit. Pas au même moment où je l’ai prévu, mais tout de même. 

 

Je dois noter qu’il n’y a pas vraiment de développement de psychologie de personnages. Le roman se concentre sur les actions, les faits. L’ensemble demeure efficace sans cette composante généralement important. Et, point positif, William Wisting ne correspond pas au cliché de l’enquêteur torturé, alcoolique, et tout le tralala. Ça fait du bien !

 

Somme toute, c’est une lecture relativement plaisante, même si j’ai tiqué sur un ou deux éléments.