La disparition de Chandra Levy

Chandra Levy était stagiaire au Bureau fédéral des prisons quand elle est disparue le 1
er mai 2001. Si après une semaine sa disparition a attiré une attention plus sérieuse de la police qui au départ, pensait simplement qu’elle était peut-être partie en « vacances » sans en aviser personne, c’est que la rumeur a fait surface que celle-ci entretenait une liaison avec une figure montante du parti démocrate, Gary Condit. Ainsi, démarre une enquête qui ira dans tous les sens, pour stopper. Le 11 septembre arrivera et tout le monde sera préoccupé par autre chose. Jusqu’au jour où, en 2002, on retrouve le corps de la jeune femme. À ce moment, les enquêteurs reprennent donc le travail. Un travail rempli d’erreurs policières, du personnel de la morgue, de pistes brouillées et de théorie du complot.
 
J’avais entendu parler de cette disparition à l’époque et c’est sûrement en raison de l’aventure de la jeune femme avec le représentant de la Californie au Congrès américain Gary Condit. Ainsi que, comme le mentionne l’autrice, il y a l’effet de la « femme blanche », parce que sinon, ce n’est pas un dossier qui est si… remarquable. Bien sûr, chaque disparition est un drame. Par contre, sans l’aspect « célébrité », c’est une affaire qui ressemble à la moyenne des disparitions. Cela dit, dans cette histoire, je trouvais que, bien qu’il y ait plusieurs pistes, il n’y a pas beaucoup de matière. J’ai eu l’impression de patauger dans le flou… un petit peu trop. Qu’il y ait une conclusion claire ou pas, ça n’entame pas mon plaisir de lecture — attention, je ne dis pas que celui-ci est irrésolu ;-), je ne fais que préciser, parce que je sais que certaines personnes n’aiment pas les cas dont on n’a pas trouvé le coupable — tant qu’il y a des revirements, différentes pistes, de l’intrigue, de la chair autour de l’os, quoi ! De tous les volumes de la série true crime, c’est celui qui m’a moins satisfait. Malgré tout, le récit en lui-même est plutôt fluide. Le pataugement n’est pas lié à l’écriture, mais aux faits de l’enquête. Une lecture intéressante, mais un peu en dents de scie pour moi.

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