La sainte paix

Quand Madeleine, la voisine de Jacqueline, décide de vendre sa maison après plus de 30 ans, celle-ci est horrifiée à l’idée d’avoir des voisins bruyants qui perturberaient sa tranquillité. Elle se résout donc à assassiner Madeleine, dont la maladie de Parkinson a beaucoup évolué, et à maquiller sa mort en suicide. Ça fera d’une pierre deux coups : d’une part, ça libérera Madeleine de sa souffrance. D’autre part, ça fera en sorte que la demeure de celle-ci sera moins attractive pour des acheteurs potentiels, ce qui offrira à Jacqueline la sainte paix. On s’en doute, les choses ne se passeront pas comme la dame le souhaite.
 
 
Autant le dire dès le départ, je ne suis pas friande du tout (comprendre : qui n’aime pas) des livres audio. J’ai tenté de donner une nouvelle chance à ce format avec ce bouquin. C’est qu’il était au programme de mon club de lecture et que je n’avais que trois jours pour le lire. Conclusion : décidément, le médium n’est pas pour moi !
 
Cela dit, en ce qui a trait au roman lui-même, j’ai trouvé le rythme un peu lent. Entre autres parce que la partie qui porte sur la planification de Jacqueline est assez longue. Sûrement que l’auteur a voulu donner de la crédibilité à son histoire, car effectivement, tuer quelqu’un, si on ne souhaite pas se faire prendre, ça ne se fait pas sur un coup de tête. Je trouve cependant que ç’aurait pu être abrégé un tantinet. Toutefois, il y a des revirements qui m'ont surpris et c'est toujours à prendre.
 
Sinon, la dame âgée exécrable, c’est assez sympathique. Mais, la voix choisie pour la lecture ne me convenait pas trop et je crois qu’elle m’a empêché de m’attacher au personnage. Aussi, elle exacerbe la lenteur du récit. J’aurais sûrement aimé le roman davantage si je l’avais lu et non écouté.
 
Hormis cela, le mélange d’humour noir et de drame est bien dosé, ce qui fait qu’on se rend à la fin, curieux d’en savoir plus.

Commentaires

Messages les plus consultés de ce blogue

Qimmik

48 indices sur la disparition de ma sœur

Fermer les yeux ne suffit pas, de Danny Émond