L'année où je suis sortie de mon aquarium
À travers ce qui apparaît comme des thématiques légères traitées avec humour, Karine Glorieux aborde aussi rapidement les répercussions de la maladie d’un membre de la fratrie. Ici, dans le cas de Raphaëlle, puisqu’il s’agit de son frère aîné, elle a dû être tranquille probablement depuis sa naissance. Elle a grandi en respectant les règles et ayant peur de déranger ses parents. Ce séjour à Londres est une belle occasion de découverte pour la jeune adulte.
Cette histoire m’a beaucoup plu. Raphaëlle est sympathique, drôle et fonceuse. Ces qualités lui sont essentielles pour gérer Jane, la femme qui l’a engagé et qui ressemble à Miranda Priestly de The Devil wears Prada. De même que sa fille de 11 ans, Victoria, est hyper désagréable avec Raphaëlle. Heureusement qu’il y a Harry, 7 ans, qui parle français et qui est tout simplement adorable.
Il y a une chose que j’ai particulièrement appréciée, le récit ne tourne pas autour de la recherche d’amour, qui peut souvent éclipser toutes les autres considérations.
C’était génial de retrouver l’ère pré-Internet, prétéléphones cellulaires, où l’on se faisait des mixtapes qu’on écoutait sur nos Walkmans. D’ailleurs, l’histoire est parsemée de chansons de l’époque et on a deux listes d’écoute à la toute fin.
L’année où je suis sortie de mon aquarium est un roman d’apprentissage super sympathique qui peut aussi plaire aux adultes qui trouveront plein de références des années 1990.
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