Même pas morte
Steph est une battante et elle n’a aucune intention de mourir pas plus qu’elle a l’intention que son agresseur s’en tire. Elle s’est défendue et est toujours en vie malgré 21 coups de couteau. L’homme s’est sauvé, non sans avoir mangé une volée distribuée par Steph, et la police cherche à l’identifier. Prête à tout, elle collabore avec les forces de l’ordre pour coincer celui qui a tenté de la violer et de la tuer.
Au début, les phrases sont presque télégraphiques pour nous faire respirer au même rythme que Steph, qui est dans l’urgence de la survie, puis du post-trauma. Plus on avance, plus les phrases s’allongent. On sent tout le mépris de l’agresseur dans le « Toé » utilisé par le narrateur pour s’adresser à lui et on est avec lui.
La réaction de la jeune femme, au départ, peut paraître étonnante. À peine arrivée à l’hôpital qu’elle veut retourner chez elle. Mais, plus on progresse, plus les émotions de Stéphanie remontent et on voit que malgré son refus d’avoir peur, elle ne demeure pas dans un déni total qui aurait semblé faux.
L’écriture très sensitive qui fait appel à plusieurs sens, ce qui nous immerge en plein cœur de l’émotion. On en a parfois des frissons. Cependant, attention ! Ce n’est pas un roman sombre de chez sombre. En fait, il est très lumineux. Steph rayonne de vivacité, d’espoir, de résolution.
On tourne les pages sans s’en rendre copte, le récit est fluide et on dévore l’histoire tant on est intéressé à connaître la suite. Une histoire forte et inspirante. Un très bon bouquin ! À lire!
Merci aux Éditions Stanké pour la lecture !
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