Cap à rien
La consommation d’alcool quotidienne, ou presque, du personnage est encore bien présente. On se doute bien que le J. P. du roman s’auto-médicamente pour passer à travers de la vie. Ça arrive souvent dans le cas de gens hypersensibles et particulièrement doués, ce que je suspecte ici. C’est touchant. Tout autant l’espèce de malaise sous-jacent qu’on décèle, mais qu’on ne parvient pas à identifier, que cette transparence, cette sincérité. J’ai toujours eu un penchant pour les êtres humains qui ont le courage de se montrer tels qu’ils sont. Qui, d’une certaine façon, assument leur vulnérabilité.
À l’instar de ses autres ouvrages, partout les accords sont au féminin au lieu du masculin. Une petite touche si simple, mais résolument rafraichissante.
Tout ça, c’est très J. P. Chabot. C’est foisonnant, érudit, il y a son esprit vif, son succulent humour, son sarcasme juste à point et beaucoup, beaucoup de sincérité. C’est de la littérature, de la sociologie, de la politique dans un melting pot en ébulition. Mauzusse que j’aime son style!
Merci à Le Quartanier pour cette lecture!
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