Gabriel's Moon
Résumé de l'éditeur :
«Au début des années 1960, Gabriel Dax, auteur reconnu de récits de voyage, réalise au Congo une interview du Premier ministre Patrice Lumumba, qui avoue craindre pour sa vie. De retour à Londres, Gabriel apprend son assassinat. Contacté par Faith Green, une mystérieuse agente du MI6, il tombe bientôt sous son emprise et devient son espion, son « idiot utile », basculant dans un labyrinthe de duplicité et de trahisons. Les missions s’enchaînent à travers l’Europe, Cadix un jour, Varsovie un autre, ponctuées de rencontres inquiétantes.Alors que les bandes enregistrées de l’interview de Lumumba par Gabriel attisent l’intérêt de certains, l’affrontement entre Américains et Soviétiques sur fond de crise des missiles à Cuba fait redouter une troisième guerre mondiale.Déroulant les tours et détours d’une intrigue complexe, où alternent indices trompeurs et fausses coïncidences, William Boyd conjugue ici le genre du roman d’espionnage et l’art virtuose de la narration. Le résultat est spectaculaire.»
Quand j’ai terminé Gabriel’s Moon de William Boyd, j’avais hâte d’en parler tant j’ai adoré cette lecture. Mais, je me suis géré pour pas remplir ton fil de trop de critiques (ça s’peut pas, ça, mais tu sais ce que j’veux dire).
Ce n’est pas un simple roman d’espionnage, loin de là. Boyd nous plonge dans les années 1960 à travers Gabriel, écrivain de voyage dans les années 1960, il est un homme aux multiples facettes : charme indéniable, mais marqué par des blessures profondes. Insomniaque et hanté par un incendie tragique de son enfance ayant coûté la vie à sa mère, il incarne la vulnérabilité et la naïveté désarmante.
Je pense que si tu me suis, tu sais combien j’aime les personnages complexes.
J’ai été servie ici! Boyd donne vie à des figures authentiques et vibrantes. Faith, brillante et imprévisible, capte l’attention à chaque apparition, tandis que Caldwell intrigue par sa tendance à dévoiler trop facilement ses pensées. Franchement, pourquoi ressent-il le besoin de tout dévoiler à un inconnu ? Je trouvais ça étrange, mais ce n’est pas fortuit.
Puis il y a l’intrigue finement tissée. Chaque chapitre donne envie de savoir ce qui va arriver à Gabriel. La tension grandissante est palpable. Au départ, on sent que Gabriel peine à apprendre de ses erreurs, ce qui reflète une humanité désarmante. Le mystère autour de l’incendie de son enfance agit comme un fil rouge captivant, incitant à tourner les pages sans relâche. La richesse des détails et la complexité de l’histoire sont si bien travaillés qu’on ne perd jamais le fil, malgré l'intrigue très développée.

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