La femme du serial killer

« Tom part tous les matins travailler à Londres. Beth tient le coffee-shop du village et s'occupe de leur petite Poppy, âgée de trois ans. Beth et Tom forment un couple idéal, qu'envient leurs voisins et amis. Jusqu'à ce soir où deux policiers viennent sonner à leur porte... Tom serait impliqué dans une affaire criminelle... Et il se murmure bien vite que Beth savait tout... »
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Ma lecture de La femme du serial killer me laisse des sentiments mitigés. Globalement, l’intrigue est captivante, mais elle manque de profondeur pour vraiment marquer les esprits. L’aspect sériel des meurtres, attendu comme un point central, tarde à s’affirmer, ce qui freine un peu le rythme et dilue la tension.

 

Du côté de la traduction, il y a des nuances qui ne sont pas bien rendues, par exemple quand deux personnages ont a une relation sexuelle, sans rien d’autre autour, « étaient sortis ensemble », c’est pas ça du tout. Aussi, perso, l’usage répétitive du verbe « gamberger », pour «réfléchir», parfois dans des situations plus sombres, plus introspectives, ben ça m’a agacé un peu. L’utilisation de synonymes aurait apporté plus de fluidité au style.

 

Nonobstant tout ça, « La femme du serial killer » est un roman qui se lit facilement et qui a plusieurs passages accrocheurs. Par contre, il manque d’un certain raffinement dans l’écriture et la construction narrative pour laisser une impression durable. C’est un bon divertissement, mais il ne révolutionne pas le genre.


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