Ce qu'on respire sur Tatouine
Grande fan de Star Wars moi-même (mais juste des trois originaux), la première fois que j’ai aperçu le titre de ce roman, je me suis dit que je devais le lire. Je n’ai pas été déçue. Dans un texte continu, c’est-à-dire sans chapitres, Jean-Christophe Réhel nous plonge dans le quotidien de son alter ego, qui publie des recueils de poésie et a la fibrose kystique. C’est un gars qui a le sentiment qu’il ne vaut rien, qu’il n’est rien (sûrement parce qu’il se regarde avec les yeux de la société qui juge que tu ne vaux rien si tu n’as pas une job, pis que tu payes tes comptes, et tout le tralala). Il faut dire qu’il ne garde pas ses emplois, parfois à cause de sa santé (il doit parfois suivre des traitements durant plusieurs semaines), d’autres fois parce que, ben, il ne fait pas attention et il s’en fout un peu. J’veux dire, on parle d’un gars qui, alors qu’il travaille chez Super C pendant une journée particulièrement enneigée, fait des anges de neige dans le stationnement. ...