Encore une petite récolte cette semaine. Deux romans jeunes adultes qu'on se fera un plaisir de lire pour vous. Fort probablement sur le bord de la piscine, un verre à la main! :-)
Les plaisirs d'Hollywood et Des mensonges si délicieux tous deux de Lauren Conrad publiés chez AdA
J’ai été résolument accrochée à chaque page, à chaque mot de ce roman dystopique à suspense dans lequel on cherche le meurtrier de Simon James, un journaliste et auteur connu pour ses critiques sociales. Mia, sa sœur adoptive, éprouvée par son décès et le placement de sa propre fille, tente de lever le mystère qu’est l’identité de celui qui l’a assassiné. Les injustices sociales et l’égalité des individus sont toujours au centre des écrits de Mélikah Abdelmoumen. Ici, d’une langue tranchante, sans compromis et avec des touches de son sarcasme immanquablement délicieux, l’écrivaine dénonce les abus de pouvoir, la cupidité et la corruption. Elle s’attaque notamment aux préjugés, à la stigmatisation, au racisme dont sont victimes les gens à faibles revenus, les laissés pour compte, et toute autre personne non issue de la minorité riche, masculine et blanche. etc. Elle braque aussi les projecteurs sur l’influence des médias et des GAFAM dans les mouvements sociaux et la façon d...
Que dire sur ce roman ? Je me suis longtemps demandé où l’autrice nous amenait ! La façon dont elle aborde son sujet m’a surprise et m’a plu, ce qui m’a étonné davantage ! 😊 À travers l’histoire de Miranda et de son père Armand , Le Club des enfants perdus traite de ces individus qui, des très jeunes, n’ont pas le bonheur facile. Ils sont hypersensibles et ne savent pas comment faire face à la société (et même les microsociétés, c’est-à-dire famille, groupe-classe, « ami.e.s », etc.) ni où se positionner dans tous ces univers. Il y est aussi question de parents qui voient bien que leur progéniture a peu d’intérêts, est timide, isolée et a du mal à s’adapter au monde autour de lui. Ces parents qui tentent tant bien que mal d’aider leur enfant à être heureux, ou juste assez bien. Le roman est divisé en trois parties : on a le point de vue d’Armand ensuite, celui de Miranda, puis à la toute fin on revient à Armand. Il est toujours fascinant d’observer le...
Marguerite (M.) Fulmer est disparue en avril 1991. En 2011, sa sœur, Georgene (G.) revient sur cet événement et ce qui en a découlé sur 20 ans. M. l’aînée, au physique splendide, était une sculptrice et prof à l’université. Georgene (G.), a 6 ans de moins et une apparence qui correspond moins aux standards de beauté. Elle est viscéralement jalouse de M., plutôt misanthrope — elle est cuirassée au possible, elle garde une distance avec les gens — et son attitude la rend profondément antipathique. Puissance mille. Doutant du travail des policiers, qui pensent davantage à un départ volontaire de M., G. va tenter d’élucider ce qui est arrivé à sa sœur. Ça m’a pris un certain temps à entrer dans l’histoire. J’ai toujours ce temps d’adaptation avec du Joyce Carol Oates. Son style est si idiosyncratique que j’ai besoin d’un moment pour m’immerger dans ses ambiances. Parce que du Oates, c’est souvent un peu abscons, on ne sait pas où elle veut nous mener, c’est le mystère...
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