Qimmik nous transporte dans le Grand Nord auprès de la communauté inuit. C’est un roman à double temporalité. D’une part, on est avec Saullu durant les années 60. D’autre part, on suit Ève, une jeune avocate de Montréal qui s’est vue attribuée par son cabinet, la défense d’Uqittuq Ainalik, qui est accusé du meurtre de deux policiers retraités sur la Côte-Nord. Histoire d’un peuple, mais aussi d’un territoire, immense et splendide, Qimmik nous en apprend beaucoup sur ce peuple qu’on connaît très peu. Particulièrement contemplatif à cause de la solitude propre au mode de vie inuit, le roman nous immerge au cœur de la nature si belle et si redoutable à la fois. Puis il y a ces autres personnages importants, les qimmik (chiens d’attelages) qui sont indispensables à la survie de la nation inuit, nomade qui doit parcourir d’énormes étendues en raison de la recherche de nourriture. Leitmotiv dans l’œuvre de Jean, se trouvent les conséquences de la sédentarisation forcée des autochto
Après le suicide de son père, alors qu’il vide la maison de celui-ci, Danny est confronté à de nombreux souvenirs qui font surgir en lui des sentiments contradictoires. On est devant deux êtres qui n’arrivaient pas à se rejoindre. Au cours des années, les non-dits se sont accumulés pour ériger un mur entre les deux. Les courts chapitres nous présentent des fragments de souvenirs, chacun lié à un objet qui tombe sur la main du fils. On découvre son père, Paulo. C’est un homme marginal qui tente tant bien que mal de se débrouiller dans la vie, malgré ses problèmes de santé mentale. Pris entre les crises de décompensation, les combines qui le mènent en prison et son rôle de père. Au fil des réminiscences, il est aisé de saisir que comme fils ça pouvait être difficile de grandir dans un climat d’instabilité constante. Émouvant , Fermer les yeux ne suffit pas nous enjoint à assumer nos vulnérabilités et nous rappelle la nécessité de toucher, d’étreindre ce qu’on aime, de leur dire q
Autant le dire d’emblée, j’ai été happée par ce livre et je l’ai tout simplement dévoré ! Adam Jacuri est un expert psychiatre à la Cour d’appel ainsi que dans un hôpital de Lyon. Évaluer si une personne qui a commis un délit est criminellement responsable de son geste est une lourde responsabilité. Après des décennies de travail, le poids de celui-ci lui pèse, alors il décide de se retirer dans sa maison de Bretagne pour pratiquer la psychothérapie. Peu après son installation, des disparitions et des meurtres sadiques se produisent et Adam suspecte un de ses anciens patients libérés du Centre des malades dangereux d’en être à l’origine. Comme les gendarmes ne le prennent pas au sérieux, il se résout à mener lui-même une enquête qui sera lourde de conséquences. Mémoires d’un expert psychiatre est un thriller psychologique absolument addictif. Elle crée une ambiance angoissante tout en jouant habilement avec le lecteur, mettant au défi son cerveau alors qu’il essaie de s’adapter
Commentaires
Publier un commentaire