Chiens des Ozarks
J’adore les romans noirs. C’est un de mes genres préférés. Bien sûr, je les aime bien ficelés et avec de beaux personnages tous en aspérités et bien définis. Ici, j’ai été servie ! Je ne sais pas comment vous expliquer ça, j’ai pris le livre, j’ai plongé, j’ai été maintenue sous l’eau et j’en ai émergé à la toute fin, repue. Vers la page 80, j’ai eu peur de ce qui allait se passer. Réellement, je n’étais pas certaine de continuer à lire, à ce point-là. Mais je devais absolument savoir ce qui allait arriver. Afin de se protéger d’éventuelles attaques, Jeremiah et Jo vivent dans une forteresse de métal au centre de la casse (cour à scrap) de Jeremiah. Ils sont seuls. Le fils du vieil homme est en prison. La mère de Jo n’est nulle part. La femme de Jeremiah est morte. Opposée à tout ce métal et ces armes, la nature y est omniprésente dans le roman à travers la rivière et les monts Ozarks. Possédant sa dureté bien à elle, elle vient parfois équilibrer, calmer. Chaqu...